
Situations spécifiques
Ostéopathie et nourrissons
La consultation ostéopathique est un acte préventif évident pour les nourrissons, précieuse également pour développer l’écoute des signes corporels de son enfant. Elle permet aussi d’apporter une réponse à certains troubles.
Après neuf mois in utéro, une naissance et les premiers temps de la vie, un bébé n’est pas sans tension ni blocage. Même s’il reste très malléable, souple et que son organisme est en plein développement. Les contraintes subies in utéro et lors de sa naissance ne sont pas anodines, ses premières expériences de vie peuvent être chargées en émotion.
Consultation ostéopathique : un acte préventif
Sans symptôme particulier, une consultation chez l’ostéopathe en présence de la mère et/ou du père dès les premières semaines de la vie est un acte préventif certain. Elle est vivement recommandée si les conditions de naissance ont été difficiles pour la mère et/ou l’enfant (siège, césarienne, déclenchement artificiel du travail, naissance prématurée, utilisation de forceps, sous anesthésie, accouchement très rapide ou travail trop long, supérieur à 10 h) ou si dans les jours, semaines ou mois qui suivent, des troubles apparaissent.
Pour quels troubles consulter ?
• Troubles de l’oralité : difficulté à la succion, difficulté pour téter, ou déglutir.
• Troubles de la posture : plagiocéphalie (arrière du crâne plat), torticolis, posture « en virgule », ralentissement du développement du périmètre crânien, asymétrie faciale, hyperexcitabilité avec dos et jambes raides, poings fermés.
• Troubles digestifs : coliques, constipation, reflux gastro-œsophagien fonctionnel.
• Troubles du sommeil : sommeil court, réveils nocturnes, agitation.
Une consultation adaptée
Par des manipulations douces et adaptées à la morphologie de l’enfant, j’aide le nouveau-né à se libérer des tensions et à se réharmoniser tout seul. L’inspection du crâne et le traitement des zones de compression l’aideront à mieux se développer. La prise en charge d’un tout-petit se fait évidemment avec la mère. Elle participe par sa présence au soin.
Je peux si besoin accompagner la mère à développer une écoute et une observation des signes corporels de son enfant signalant une douleur, de l’inconfort ou du bien-être afin de répondre au mieux à ses besoins fondamentaux. Je l’aide ainsi à lui faire prendre conscience qu’elle demeure une référence centrale pour son enfant. En effet, il est sensible à toute influence (stress, fatigue...) venant d’elle ou du couple père/mère. Il s’agit alors de considérer l’enfant, la mère et le trio mère/père/enfant dans la prise en charge. En plus des classiques conseils propices à un bon développement locomoteur ou concernant les habitudes de portage, de couchage, alimentaires et autres règles de vie respectueuses de sa santé.